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10 juin 2012

Le port du Tréport







La limite entre la Normandie (au sud) et la Picardie (au Nord) est marquée par la Bresle. À l'embouchure de celle-ci sur la Manche se trouve le port départemental du Tréport, entouré de trois communes. Deux se trouvent en Normandie : Le Tréport au sud des bassins du port et Eu (bien connue entre autre pour son château et les collections qu'il abrite) à l'est des bassins. Mers, au nord des bassins, est en Picardie.


(Cliché Google Earth)



La région est connue dès l'époque gallo-romaine et les Normands débarquent au Tréport au XIXe siècle. Au XIIe siècle, le cours de la Bresle est détourné ce qui provoque l'ensablement du port et la diminution de son activité au profit de Dieppe, à quelques kilomètres au sud. Quelques années plus tard, un canal est creusé permettant aux navires d'atteindre de gagner une zone portuaire (maintenant disparue) plus proche de la ville d'Eu que le port actuel. Il restera actif pendant deux siècles. Le commerce se faisait au Port Louis Philippe d’Eu que les navires à voile atteignaient par le canal maritime d’Eu. Ultérieurement, c'est Louis Philippe et les travaux qu'il ordonne qui redonnent vie au port du Tréport et à toute la cité.
Le Tréport en 1878 (peinture de Jules Noël - site de la ville du Tréport)

La pêche, malgré le caractère fluctuant de cette activité, a toujours été l'une des ressources principales du port. Sa proximité de la capitale (il en est le port de marée le plus proche) lui permettait de trouver dans l'approvisionnement de la capitale un débouché stable et tout le monde connait les convois nocturnes de voitures d'attelage qui amenait les produits de la pêche au centre de la capitale.


La route du poisson (voir ce site)


Le Tréport est également un port commercial, géré depuis 2007 par la Chambre de commerce et d'industrie du Littoral normand-picard. Son trafic annuel est d'environ 300 000 tonnes (argile, engrais, galets, sel de déneigement, verre pilé...). Le bassin de commerce est un bassin à flot rectangulaire d’environ 350 m sur 120 m présentant environ 700 mètres de quais équipés. L'accès se fait par une écluse équipée d’une porte à marée à 2 vantaux. Il peut accueillir des navires allant jusqu’à 120 m de long et jusqu’à 17,50 m de large, avec un tirant d’eau maximum de 7m. Parmi les navires récemment accueillis figurent :


Lingeborg (IMO 9399399) (données techniques sur Shipspotting.com)

 Sylvia (IMO 9381366) (données techniques sur Shipspotting.com)


Photos copyright Dr Patrick Brard / Agence Adhemar




Enfin, le Tréport c'est aussi un port de plaisance qui peut accueillir plus de deux cent bateaux.

Voir de nombreuses photos du Tréport





































Notre agence recherche pour vous et met à votre disposition les informations et documents maritimes dont vous avez besoin pour vos publications ou vos recherches. Interrogez-nous :agence.adhemar(at)yahoo.fr

21 avril 2010

La gare maritime de Dieppe


La liaison transmanche Dieppe-Newhaven a été créée en 1856. Entre 1875 et 1899, le steamer Tamise circulait entre les deux ports en même temps que Sussex, Seine et Manche.

La gare maritime de Dieppe, départ du paquebot de Newhaven dans les années trente

La station des paquebots du port de Dieppe dans les années trente,
on reconnaît l'ancienne gare maritime



Voici une autre vue du quai Henri IV où sont amarrés les cargos mixtes Anjou (1910) et Bordeaux (en partant de la droite) et d'autres bateaux des liaisons trans-Manche.
Anjou, Bordeaux, Maine et Rennes sont des sister-ships construite de 1900 à 1925 dans différents chantiers de Métropole pour les Chemins de fer français.




La nouvelle gare maritime de Dieppe peu après son inauguration le 17 juin 1953

Toutes illustrations Collection agence Adhémar.

Tous ces navires sont à retrouver dans le livre "La flotte SNCF et les car-ferries français" aux éditions MDV.

16 avril 2010

La gare maritime de Calais

La gare maritime trans-Manche de Calais au début du XXe siècle
(collection
agence Adhémar)

En août 1866, la Compagnie du Nord, à la demande des gouvernements français et anglais met en service une voie spéciale de 1475 mètres partant de la gare de Calais et aboutissant au quai de marée. Les voyageurs sont ainsi conduits au point même de la jetée où accostent les steamers.
Une gare maritime provisoire en bois est construite en 1882. Elle est remplacée en 1888-1889 par une gare monumentale, œuvre de Sidney Dunnett. Inaugurée le 21 octobre 1889, elle comprend un buffet-hôtel, le Terminus Hôtel (sic), réputé pour ses chambres confortables à prix modiques. Les 4 km de l'embranchement maritime sont livrés à l'exploitation le 15 janvier 1889. A la fin du siècle, les paquebots armés par la Compagnie du Nord ou par la compagnie du London Chatham accomplissent la traversée, de jetée à jetée, en moins d'une heure. Un service régulier de trois voyages chaque jour, à heures fixes (matin, après-midi et nuit) dans chaque sens, permet un trajet de Paris à Londres (et vice et versa) en sept heures, quel que soit l'état de la mer. Et Calais devient le point de départ des grands trains nationaux ou internationaux, trains ordinaires ou trains de luxe.

Les paquebots Antilles, Ile-de-France et Liberté à quai au Havre dans les années cinquante

Les paquebots Antilles, Ile-de-France et Liberté à quai au Havre dans les années cinquante (collection agence Adhémar)

Cette carte postale a été envoyée le 14 février 1958 du Havre. L'expéditeur attendait l'arrivée d'Antilles pour partir en croisière. L'un de ses proches était au même moment en mer sur Liberté précise-t-il.

15 avril 2010

Le quai d'embarquement des paquebots anglais à Boulogne-sur-Mer


Le quai d'embarquement des paquebots anglais
à Boulogne-sur-Mer vers le début du vingtième siècle.
(collection
agence-adhémar)

Il s'agit peut-être du steamer à roues à aubes Duchess of York (1895-1904) de la South Eastern Railway Company devenue South Eastern & Chatham Railway Company en service sur la ligne Folkestone-Boulogne. A moins qu'il ne s'agisse du Mabel Grace (ci-dessous) de la même compagnie.

The South Eastern & Chatham Railway Company was formed in 1899 by the merger of the fleets of the London, Dover & Chatham Railway and the South Eastern Railway. They ran services between Folkestone / Dover - Calais / Boulogne. In 1923 they became part of Southern Railway.

13 avril 2010

Bateau à roues à aubes Major-Davel (1892) dans le port de Genève

Un bateau à roues à aubes (paddle steamer) est un bateau à vapeur à fond plat et à faible tirant

Vapeur à roues à aubes de la CGN Major-Davel (1892) sortant du port de Genève (collection agence Adhémar)

"Progressivement, les services de navigation vont devoir composer avec l'avènement des chemins de fer et l'afflux important des touristes dans toute la région lémanique. La flotte de la CGN devra donc chercher sans cesse à s'agrandir en assurant le meilleur confort aux voyageurs et une desserte irréprochable. La CGN passera plusieurs commandes à Escher, Wyss & Cie de Zurich : tout d'abord un bateau-salon aux emménagements luxueux et de dimensions alors inégalées, Mont-Blanc II (1875), puis plusieurs petites unités pour les services de cabotage ainsi qu'un deuxième bateau à deux ponts muni de l'éclairage électrique, France (1886), enfin un demi-salon rapide, Major-Davel (1892)" Voir historique de la Compagnie Générale de Navigation sur le lac Léman (CGN). Major-Davel sera vendu en 1969 puis après de nombreuses péripéties qui ne parvinrent pas à le sauver, détruit en 1990.

Major Davel was the last Geneva steamer to be built by Escher Weiss of Zurich, being delivered in 1892. She pleased her owners with her speed of 25 km/hr combined with good fuel economy. Major Davel was the last half-saloon steamer built for the lake. In 1926 she received major revisions to her half-saloon, and a smoking saloon was added in front of the bridge. She was out of use during the Second War, returning to service in 1947. In the early 1960s, she operated in the Haut-Lac. It was decided in 1966 that she would be withdrawn, but ran a 75 Years anniversary cruise in 1967. Her navigation licence expired in February 1968. However, in 1969, Major Davel was sold for use as a club house in Port-Ripaille, where she was moved in 1970, stripped of her engines. The project fell through, and Major Davel was moved to Thonon, where she suffered badly due to vandalism. The town of Thonon became owners in 1975. Her condition deteriorated over the years, but attempts were made to save her in the late 1980s. An application to have her classed as an ancient monument (as happened to the funicular in nearby Evian) was lodged with the Ministry of Culture, and Major Davel was moved to the CGN yard in Ouchy in October 1989 to await a response. Unfortunately this was negative, so the last surviving half-saloon Geneva steamer was taken to Bouveret for demolition in 1990.

11 avril 2010

Cuirassés en rade de Villefranche

Photo du jour

Cuirassés en rade de Villefranche (collection agence Adhémar)

Ce rassemblement de bateaux de guerre dans la baie de Villefranche n'est ni identifié, ni daté. Au second plan, un paquebot s'est invité. Un lecteur pourrait-il nous en parler?

30 mars 2010

La gare maritime de Cherbourg

Cherbourg: la nouvelle gare maritime dans les années trente (collection Adhémar)

Cherbourg s'impose comme un port de passage où l'on embarque et on débarque. En 1894, une tente est édifiée sur le quai de l'ancien arsenal; puis on amène le chemin de fer sur place afin de transporter passagers et courrier vers Paris dans un délai minimum. Enfin, en 1905, Cherbourg possède un semblant de gare maritime avec un appontement et un baraquement en bois.
Ces infrastructures se révèlent rapidement insuffisantes, si bien que dès 1907 la chambre de commerce réfléchit à un nouveau projet qui voit le jour en 1912: l'appontement est prolongé de 125 mètres, offrant une superficie d'accueil de 3000 mètres carrés où une vraie gare maritime va être construite. Cherbourg connaît alors un essor qui le place au 3e rang des ports français, derrière Marseille et Le Havre. La gare est une incroyable ruche où, en une journée, transitent jusqu'à 1500 passagers et 600 000 sacs.
Il faut attendre 1928 pour que soit décidée la création de l'actuelle gare maritime (12 000 m2 au sol pour un bâtiment de 280 m de longueur et 42 de largeur, surmonté d'un campanile culminant à 70 m. A ses pieds, le quai de France va devenir l'un des plus modernes au monde, doté de neuf portiques mobiles avec des passerelles à paliers variables qui permettront de débarquer les passagers directement dans la gare. A côté se trouve le hall ferroviaire, tout aussi monumental, capable de recevoir simultanément quatre trains. L'ensemble est inauguré par le président Albert Lebrun le 30 juillet 1933 lors de festivités nationales. (Gérard Destrais dans L'express)

12 février 2009

La gare maritime de Boulogne sur Mer

Vapeur à aubes à quai de la gare maritime de Boulogne-sur-mer.